Le ralentissement des économies émergentes, comme les performances décevantes des places boursières de ces pays, suscite la recherche des zones de croissance et de rendement alternatives. Sur plusieurs points de vue, l’Afrique paraît être un bon candidat. Le poids de l’économie africaine est croissant. Hausse des cours des matières premières aidant, le PIB de l’Afrique sub-saharienne est passé de 1 à 1,8 % du PIB mondial en dollars courants entre 2000 et 2012.
Le continent africain peut cependant difficilement s’affirmer comme un relais de croissance pouvant se substituer aux BRIC dès lors que sa croissance est précisément dépendante de la croissance des BRIC. Cette sensibilité passe probablement à la fois par un effet de volume d’activité et par l’impact baissier sur les cours mondiaux des matières premières issu du ralentissement de la croissance des économies émergentes.
18/07/2013 [Lettre de Rexecode]Le Moyen-Orient a cumulé 2600 milliards de dollars d’excédents depuis 1980 ce qui correspond à 120% du PIB soit le plus fort taux de toutes les régions du monde. Il a financé en moyenne 36% des besoins des régions déficitaires depuis 1980 et sa contribution actuelle serait de 50%. Quelles seraient dès lors les conséquences d'une baisse des cours pétroliers ?
17/05/2013 [Analyse et diagnostic]Si le Moyen-Orient (y compris l’Iran) contribue à hauteur de 4% au PIB mondial, il pèse surtout par ses excédents commerciaux, courants et ses capacités de financement. Les neuf pays exportateurs de pétrole de la région ont cumulé des excédents record de la balance courante depuis une dizaine d’années.
15/05/2013 [Lettre de Rexecode]