Le projet de réforme fiscale présenté à la Chambre des Représentants respecte la Loi de Finances pour 2018 qui plafonnait son coût budgétaire ex-ante à 1.500 milliards de dollars sur dix ans. Parce qu’elle s’opère sur une économie en haut de cycle et que ses montants sont répartis entre soutien au revenu des ménages et soutien aux entreprises, l'impact macroéconomique de cette réforme devrait rester limité à court comme à moyen terme.
07/11/2017 [Analyse et diagnostic]Le cumul de l’ensemble des mesures nouvelles prises depuis la Loi de Finances 2011 permet de mesurer l’ampleur du choc fiscal subi par l’économie française de 2011 à 2013 et sa persistance les années suivantes. Notre compteur s’établit à 58,8 milliards d’euros en 2018 pour l’ensemble des prélèvements obligatoires, en recul par rapport à 2017.
23/10/2017 [A-noter]Le gouvernement prévoit de baisser le poids de la dépense publique (hors crédits d’impôt) dans le PIB de 54,6 points en 2017 à 50,9 en 2022. Les économies visées ne sont pas définies comme des baisses de dépenses mais comme de moindre hausses par rapport à une évolution tendancielle, ce qui complique l’identification des mesures concrètes. Or, les documents budgétaires sont peu diserts sur les leviers précis de modération de la dépense et en particulier sur l'effort consenti par chaque sphère publique (Etat, local, social).
05/10/2017 [Lettre de Rexecode]Le serpent de mer de la réforme fiscale promise par le candidat Trump semble s’être mis en mouvement. Le "Big 6" (groupe composé du Secrétaire au Trésor, du Directeur du National Economic Council et de membres du Sénat et de la Chambre des Représentants) a présenté les grandes orientations de la réforme. Ce texte permet d'en apprécier les contours mais peu les ordres de grandeur réels, qui feront l'objet de tractations, ni le calendrier.
05/10/2017 [Lettre de Rexecode]Le gouvernement a présenté le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, ainsi que le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2018-2022. Un retour proche de l’équilibre budgétaire est prévu en fin de quinquennat, assorti d'une baisse de près de 17 Md€ des prélèvements obligatoires. Les mesures retenues ne semblent pas à même d'inverser à court terme la longue décrue de la compétitivité française.
05/10/2017 [Lettre de Rexecode]