La vive remontée des défaillances d'entreprises en France en 2023 avait pu se justifier par un effet de rattrapage, nombre d'entre elles n'ayant été que différées par les soutiens exceptionnels massifs déployés pour faire face à la crise du Covid. Mais le rythme des défaillances n'a pas ralenti en 2024 ce qui est beaucoup plus inquiétant. Le record de défaillances attendu cette année entérine le glissement d’un simple rattrapage vers un environnement de létalité accrue des entreprises en France.
05/09/2024 [Lettre de Rexecode]
L'opinion des trĂ©soriers des grandes entreprises et ETI sur la situation de la trĂ©sorerie d'exploitation plonge nettement de près de 15 points en juillet. Le solde d'opinion sur la trĂ©sorerie globale reste par ailleurs dĂ©gradĂ©. Les conditions de financement bancaire s'amĂ©liorent. Les incertitudes politiques post-dissolution en France pourraient contribuer Ă
soutenir à la hausse les taux d’intérêt.
Une très large majorité de dirigeants de TPE/PME estiment que les investissements réalisés ces 3 dernières années ont été correctement proportionnés aux besoins. Le déficit d'investissement est cependant jugé plus important s'agissant de l'innovation, de la digitalisation et de l'environnement. Ces enjeux soutiendront la dynamique d'investissement, qui se maintiendrait à moyen terme.
21/05/2024 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]Les PME et TPE s’attendent à une nette amélioration de leur situation de trésorerie ces prochains mois et bénéficient de conditions de financement toujours confortables. Les contraintes de demande, qu'elles jugent élevées, les conduisent toutefois à ralentir leurs dépenses d’investissement pour l’année 2024. Pourtant, le besoin d'investissement reste fort et sa dynamique se maintiendrait à horizon de 5 ans.
21/05/2024 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]L’endettement mondial a fortement progressé depuis 2008, et plus encore sur la période 2019-2023 avec l'émission massive de dette publique pour amortir la crise sanitaire. Un "mur de refinancement" se profile d’ici 2026 dans un environnement de taux d’intérêt sans doute durablement plus élevés. Au-delà des risques financiers localisés, la capacité à investir ou à agir des entreprises et des États risque d'être contrainte, avec un impact sur les perspectives de croissance économique.
15/04/2024 [Analyse et diagnostic]