Les "aides aux entreprises" occupent déjà une place de choix dans les discussions préparatoires au Budget 2024 en France. Les évaluations reprises dans le débat public affichent des montants à la fois élevés et disparates, avec des ordres de grandeur allant de 140 à 220 Md€ pour l’année 2019, avant la crise Covid. Ces écarts tiennent à la nature très hétéroclite des dispositifs concernés, qui n’entrent pas dans une définition unique et claire. Par ailleurs, si les totaux d’aides, en montants absolus, sont importants, les prélèvements fiscaux et sociaux appliqués aux entreprises françaises le sont tout autant.
01/09/2023 [Lettre de Rexecode]Une petite musique monte, selon laquelle la hausse des marges des entreprises serait devenue "anormale" et contribuerait à alimenter une spirale inflationniste. Qu’en est-il vraiment en France ? Si l'évolution depuis 2019 de l'excédent brut d'exploitation des branches marchandes non agricoles ou de celle du taux de marge ne présentent pas d'anomalie notable, il existe toutefois de fortes disparités entre branches. C'est également le cas pour la contribution des marges à l'évolution de l'inflation.
04/07/2023 [Lettre de Rexecode]Les difficultés de recrutement restent de loin le premier frein à l'activité des PME et TPE, citées par par 56% des dirigeants interrogés mi-avril dans le cadre du baromètre Bpi France/Rexecode. Un questionnaire complémentaire confirme l'ampleur de ces difficultés, subies par 78% des entreprises ayant souhaité embaucher lors des 12 derniers mois. La majorité de ces entreprises jugent que cela affecte déjà leur développement, et près du tiers déclarent avoir été contraintes de restreindre leur activité.
17/05/2023 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]Le redressement des marges d’exploitation dans les branches marchandes non-agricoles au 4ème trimestre 2022 (+8 Md€ soit +4,4%) en France doit être mis en perspective avec l’évolution du partage de la valeur entre fin 2019 et fin 2022. La part des salaires bruts s’est plutôt accrue quand celle des marges d’exploitation diminuait. Le maintien des salaires réels par tête contraste avec la baisse de la productivité du travail (-5,6% dans l’industrie, -7,5% dans la construction, -1,4% dans les services). L’érosion des marges dans certains secteurs laisse attendre une baisse des effectifs, sauf rétablissement des niveaux d’activité.
13/03/2023 [Points d’actualité]Le pôle Etudes de Rexecode a analysé les effets des dispositifs d'atténuation du choc de la hausse des prix énergétiques adoptés par la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne pour les entreprises, en incluant les mécanismes de régulation déjà en place avant la crise, tel l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en France. Les simulations montrent notamment que les TPE et les électro-intensifs français bénéficient, grâce à ces soutiens publics, de prix d’électricité plus bas, mais que les entreprises françaises et espagnoles sont peu protégées pour le gaz.
02/03/2023 [Lettre de Rexecode]