Les Etats-Unis sont entrés depuis quelques mois dans une phase de ralentissement qui confine à une mini récession dans l'industrie. Les résultats des entreprises, qui progressent déjà peu depuis un an, pourraient en pâtir. Mais les marchés boursiers américains ne jouent pas ce scénario, privilégiant des anticipations positives. Cette écart entre macroéconomie et finance se réduira l’an prochain dans un sens encore incertain. Il est très probable en tout cas que le soutien lié aux baisses des taux d’intérêt et des impôts faiblira.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]Les recherches de financement sont considérées comme aisées par une proportion encore grandissante de trésoriers des grandes entreprises et ETI. Le solde d’opinions rejoint son plus haut niveau observé depuis 2007. Les marges de crédit bancaire sont jugées comme se réduisant légèrement.
15/10/2019 []La situation des entreprises américaines semble solide. En dépit de la progression de leur endettement, la structure de leur bilan ne s’est pas déformée. Les conditions de crédit leur sont favorables. Les taux de défaut sont bas et les opinions des chefs d’entreprises sur leurs perspectives de résultats sont toujours positives. Toutefois, les conditions d’exploitation se sont dégradées et les marges nettes se replient. La poursuite de ce mouvement ne pourrait qu’accentuer le recul récent de l’investissement productif.
29/08/2019 [Points d’actualité]Plus que l’inversion de la pente de la courbe des taux d’intérêt, l’évolution du rapport des charges d’intérêt aux marges nettes d’exploitation des sociétés non financières s’est révélée être par le passé un indicateur précieux pour anticiper les récessions aux Etats-Unis. Il est pour l'heure stable à un niveau bas, ce qui écarte a priori le risque de récession. Il pourrait cependant se dégrader, moins en raison de l’évolution de la charge de la dette que de celle des résultats des entreprises.
02/07/2019 [Lettre de Rexecode]La hausse de la dette des entreprises en France, dont s’alarmait le Conseil de stabilité financière l'an passé, a encore accéléré. Le taux d’endettement des entreprises tricolores est désormais le plus élevé des principales économies européennes, évoluant à rebours de la zone euro. Que ce soit en termes de flux ou de situation patrimoniale, le dynamisme de l’endettement ne paraît pas toutefois être a priori source de déséquilibres.
04/06/2019 [Lettre de Rexecode]