Entre vague de chaleur et stocks au plus haut, le prix spot du gaz en Europe s’est fortement détendu ces dernières semaines. Malheureusement ce prix ne représente qu’une part infime des échanges quotidiens de gaz qui se font plutôt sur les marchés à terme. Ces derniers affichent des prix en baisse mais encore très supérieurs au prix moyen de 2019, près de dix fois s'agissant des livraisons à un an, pour l'hiver 2023. Le prix spot de l'électricité est tout aussi trompeur, l'écart avec les prix à terme étant particulièrement élevé pour les livraisons à trois mois, là où l'incertitude sur les approvisionnements est la plus forte.
03/11/2022 [Lettre de Rexecode]Au menu de cette réunion : les traits marquants de la conjoncture économique mondiale et française ; le point sur les finances publiques en France ; les mesures de soutien face au choc énergétique en Europe ; les impacts sectoriels différenciés du choc de prix de l’énergie dans le cas de la France.
12/10/2022 [Réunions de conjoncture économique et financière]Sur la base des consommations d’énergie des secteurs industriels et selon une estimation plutôt conservatrice d’évolution des prix, la hausse de la facture de gaz et d’électricité de l’industrie française dépasserait 6 milliards d’euros en 2022 par rapport à 2019, soit une hausse de plus de 40%. Les secteurs les plus exposés sont la chimie (+1,6 milliard), l’agro-alimentaire (+1,3 milliard) et les minéraux non métalliques (+800 millions). Ce calcul ne tient pas compte d’éventuels mécanismes de compensation.
06/10/2022 [Points d’actualité]Pour Prefon Retraites, Denis Ferrand décrit les origines de la crise énergétique qui touche actuellement les pays européens, dont la France, ainsi que ses conséquences sur l'économie et les perspectives d’activité. Parti du marché gazier dès le printemps 2021, amplifié par la guerre en Ukraine, le choc sur les prix et les approvisionnements énergétiques réduit le pouvoir d'achat des ménages et la rentabilité des secteurs énergivores, ce qui n'est favorable ni à la consommation ni à la production.
05/10/2022 [Communications extérieures]L’Union européenne dépend quasi-intégralement des importations pour sa consommation de gaz. Celles en provenance de Russie, qui représentaient habituellement 40% du total, ont chuté de 80%, une perte partiellement compensée par des sources alternatives. Les incidents récents sur les pipeline Nord Stream 1 et 2 éloignent encore la perspective - déjà bien compromise par la guerre en Ukraine - d’une reprise des importations de gaz russe par cette voie. Ils soulignent aussi la vulnérabilité des infrastructures d'importations gazières, la plupart des flux empruntant un nombre limité de gazoducs, en particulier depuis la Norvège, deuxième fournisseur de l'UE.
04/10/2022 [Points d’actualité]