Depuis nos prévisions de septembre, le prix du pétrole en dollars a reculé de plus de 35%. Notre scénario d’un renforcement progressif de la croissance dans les pays de l'Ocde et d'un fléchissement des économies émergentes s'en trouve conforté. Toutefois, de nouveaux facteurs d’instabilité sont apparus : bouleversement des grilles de change, risques latents en zone euro, difficultés de certains pays exportateurs de pétrole.
18/12/2014 [Perspectives économiques]C’est un véritable contrechoc pétrolier qui secoue l’économie mondiale. Au regard des exemples passés, il est en principe favorable à la croissance, avec des gagnants dont la facture pétrolière nette est allégée, soit la grande majorité des pays développés et les pays émergents d’Europe centrale et d’Asie. Les perdants sont les pays du Moyen-Orient, les pays pétroliers du continent africain et d’Amérique latine, la Russie, la Norvège et le Canada.
18/12/2014 [Lettre de Rexecode]Même amortie par la dépréciation de l’euro contre le dollar, la baisse du cours du baril depuis le début de l’année approche les 30%. C’est surtout au niveau des secteurs qui utilisent les produits pétroliers en tant que consommation intermédiaire que les impacts - hors taxes - sont les plus marqués. L''impact final sur les marges dépendra toutefois d'une part, des taxes (37% de la valeur des ressources en produits raffinés) et d'autre part, de l'ampleur de la baisse de prix qui sera rétrocédée au consommateur.
03/12/2014 [Lettre de Rexecode]