La crise sanitaire a entrainé dans la plupart des pays une hausse des déficits publics, un recul des résultats des entreprises et une forte augmentation de l’épargne des ménages. Ces déséquilibres brutaux des conditions internes de financement accentuent les tendances préexistantes à la crise. Ainsi, les économies structurellement dépendantes de l’épargne extérieure sont de plus en plus débitrices. Inversement, les économies en excédent d’épargne sont de plus en plus créditrices. Cette divergence interroge l’évolution des parités de change et notamment celle du dollar ; elle accentue aussi les déséquilibres au sein de la zone euro.
01/12/2020 [Lettre de Rexecode]Le RCEP (Regional Comprehensive Economic Partnership), signé par trois grandes puissances manufacturières (Chine, Japon, Corée du Sud), les 10 pays membres de l’ASEAN, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, constitue le plus gros bloc commercial du monde (33% du PIB mondial en PPA). La possibilité pour l’Inde d’intégrer le bloc ultérieurement permettrait de contrebalancer le poids dominant de la Chine tant sur le plan économique que géopolitique.
26/11/2020 [Points d’actualité]Trait commun aux reculs spectaculaires du PIB enregistrés dans les principaux pays de la zone euro au 2e trimestre: la chute des exportations en volume a été beaucoup plus forte que celle des importations. La dégradation de la demande extérieure nette associée à ce découplage atypique entre exportations et importations explique près du quart du recul du PIB en zone euro.
02/09/2020 [Lettre de Rexecode]La crise du Covid-19 a fait ressortir la forte dépendance des pays développés vis-à-vis de la Chine, en matière de produits sanitaires notamment. Elle a aussi accentué la nécessité de redéfinir les stratégies industrielles face aux risques de ruptures dans les chaînes d’approvisionnement. Les autres pays émergents pourraient tirer parti de ces préoccupations. Nous avons examiné les atouts relatifs de 26 pays pour bénéficier de la nouvelle géographie de la production industrielle qui se dessinerait à moyen terme.
22/07/2020 [Analyse et diagnostic]Après plus de quinze ans de baisse, les parts de marché à l’exportation de la France relativement à ses concurrents européens semblaient s’être enfin stabilisées. La crise sanitaire a provoqué la rechute des parts de marché françaises à l’exportation de marchandises relativement à la zone euro de 11,1 % au 1er trimestre 2020 et a accentué la baisse de la part des exportations de services dans celles de la zone euro en baisse quasi-continue depuis six ans.
Au-delà de 2020, l’enjeu est pour la France de ne pas creuser l’écart de compétitivité avec l’Allemagne qui avait eu tendance à se resserrer au cours des dernières années.
02/07/2020 [Lettre de Rexecode]