L'incertitude entourant la politique budgétaire en Italie, a déjà amené l'écart de rendement entre obligations italiennes et allemandes à 300 points de base, soit une perte de valeur des portefeuilles obligataires de l’ordre de 10%. Elle pourrait se prolonger au delà de la mi-octobre, avec son examen par la Commission européenne,
06/09/2018 [Lettre de Rexecode]L'écart de 12,6 points du poids de la dépense publique dans les économies française et allemande, s’explique autant par une dépense par habitant plus élevée en France, que par un PIB par habitant plus faible. La réduction durable du ratio de dépenses publiques exige à la fois des économies budgétaires et une politique favorable à la croissance et à la compétitivité. Les leviers les plus immédiats sont l'allongement de la durée de vie au travail et la baisse des prélèvements sur les coûts de production.
11/07/2018 [Lettre de Rexecode]Le poids de la dépense publique en France est non seulement l'un des plus élevés d’Europe mais aussi très supérieur (+12,6 points de PIB) à celui de l'Allemagne. Cet écart considérable, préjudiciable à l'équilibre de la zone euro, va de pair avec un décalage de croissance et de compétitivité. La comparaison des dépenses par fonctions entre les deux pays, et de leurs déterminants, permet d'identifier des pistes d'action.
25/06/2018 [Documents de travail]L’année 2017 apparaît comme une année de retour à une croissance moyenne mais relativement équilibrée en France. Le problème est que cette croissance modérée n’a été obtenue que grâce à l’impulsion temporaire du pétrole, qu’elle reste en deçà de la moyenne de la zone euro et qu’elle semble déjà buter sur les capacités d’offre. La dynamique de croissance reste bridée par l’insuffisance structurelle de compétitivité.
08/02/2018 [Lettre de Rexecode]Le cycle économique mondial a démarré en 2009. Toutes les étapes de la phase d’expansion avant un retournement ont été franchies, sauf une, la remontée des taux longs. Cela s’explique par des conditions financières exceptionnellement détendues et, jusqu’ici, par la relative modération de l’expansion et l’absence d’inflation. Cependant, la croissance entraîne des tensions sur les facteurs de production, et l’abondance des liquidités provoque des bulles spéculatives périphériques. La phase d’expansion peut se prolonger, mais on commence à en apercevoir les limites.
25/01/2018 [Lettre de Rexecode]