Pour Michel Didier, président du Comité de direction de Rexecode et auteur de la "Fiscalité du capital au XXI° siècle", la réponse à la crise des "Gilets jaunes" ne doit en aucun cas passer par la remise en cause des réformes de la fiscalité du capital et du droit du travail. Ces réformes, qui mettent fin à une anomalie française, stimuleront progressivement le potentiel de croissance et le pouvoir d'achat. Par contre, baisser les droits de donation permettrait d'injecter plusieurs dizaines de milliards d'euros dans l'économie.
15/03/2019 [Rexecode dans les médias]Il y a un an, la majorité des instituts envisageaient une poursuite de la croissance mondiale à un rythme à peine moins soutenu et toujours sans inflation. Les prévisions sont maintenant révisées en baisse. En quelques semaines, les cours des actions ont perdu fin 2018 de 15 à 20% sur les grandes places financières, avant un rebond partiel. La baisse des cours des actions est-elle une correction temporaire ou l’amorce d’une crise financière qui va s’amplifier ? L’examen des indicateurs des cycles réel et financier conduit à conclure à une fin de cycle financier en dents de scie plutôt qu’à un grand retournement.
31/01/2019 [Lettre de Rexecode]Nous passons en revue un ensemble d’indicateurs conjoncturels et financiers. La grille de lecture consiste à prendre en compte en même temps le cycle réel et le cycle financier. Les indicateurs ne suggèrent pas un retournement imminent du cycle financier.
18/01/2019 [Analyse et diagnostic]A l'issue de son audition au Conseil Economique Social et Environnemental, Michel Didier livre son analyse sur l'opportunité d'instituer un revenu universel en France. Une mesure très coûteuse et difficilement finançable vu le contexte budgétaire et fiscal. Il est par contre possible d'améliorer et de fusionner les minima sociaux. Il faut surtout lever les obstacles structurels à la croissance et à la compétitivité afin d'augmenter le revenu national à distribuer.
15/01/2019 [Communications extérieures]"Cet heureux temps n’est plus. Tout a changé de face". Ce vers du Phèdre de Racine résume assez bien le changement de l’économie mondiale intervenu au cours de l'année 2018. Il y a un an, la croissance générale paraissait bien installée. Les instituts économiques révisaient en hausse leurs prévisions. Les cours des actions progressaient. Cet heureux temps n’est plus. Un peu partout dans le monde, des incertitudes, voire de véritables situations de blocage, sont apparues. 2019 sera à certains égards une année de clarification. Tant mieux ! Sauf si cela révélait de mauvaises surprises.
10/01/2019 [Lettre de Rexecode]