Alors que l'économie mondiale paraît installée sur une trajectoire de croissance modérée non inflationniste, les indicateurs financiers ne font apparaître ni augmentation des taux de défauts, ni déséquilibres significatifs. Les indicateurs du credit gap et du property gap ne révèlent pas non plus d’excès. Dans ces conditions, le cycle financier ne devrait pas s’inverser en 2020, hors événements ou chocs exogènes.
29/01/2020 [Analyse et diagnostic]L’année 2020 annonce une décennie nouvelle. Les deux décennies précédentes ont connu des à-coups conjoncturels importants avec la crise financière de 2008 puis la crise de l’euro en 2012. Cependant, le taux de croissance mondial moyen s’est avéré quasiment identique entre les deux décennies, dans un contexte de croissance plus stable et de convergence mondiale. C’est de bon augure pour la prochaine décennie. Pour maintenir le rythme de la croissance, il faudra cependant surmonter plusieurs obstacles.
07/01/2020 [Lettre de Rexecode]La Banque Centrale Européenne s’époumone à vouloir gonfler l’inflation. Rien ne lui interdit, juridiquement et même techniquement, d’aller toujours plus loin. Le problème est que le modèle implicite sur lequel repose la doctrine de la BCE, à savoir un ensemble de relations supposées positives entre la mise en oeuvre de ses outils et les résultats monétaires et économiques, paraît de moins en moins crédible. C'est ce modèle qu'il faudra mieux expliquer et sans doute réviser. Le "sphinx de Francfort" devra parler.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]Auditionné en avril 2019 par la commission des finances du Sénat, Michel Didier, président du comité de direction de Rexecode, a estimé que la réforme de la fiscalité du capital de 2018 était une bonne réforme pour la croissance et l'emploi, même si ses effets seront très progressifs, "les décisions patrimoniales étant lentes à prendre et à mettre en oeuvre". La commission des finances vient de présenter une version provisoire de son rapport.
09/10/2019 [Communications extérieures]Le taux de croissance trimestriel de l’économie française avait temporairement dépassé 3% l’an au début 2017, fortement stimulé par les gains de pouvoir d’achat résultant de la baisse du prix du pétrole. Il était ensuite tombé au voisinage de 1% l’an au début 2018, puis un peu au-dessus de 1,2% au début 2019, soit une croissance moyenne par ménage à peine positive. Avec 1,3 % en taux annualisé la croissance du 2e trimestre reste sur la tendance antérieure. Les indicateurs de conjoncture n’annoncent pas d’inflexion notable à court terme. Le crédit et la distribution publique soutiennent la demande finale.
05/09/2019 [Lettre de Rexecode]