Les indices de production et de chiffres d’affaires dans l’industrie et les services du mois de décembre 2020 appellent deux grandes observations. La première est l’exceptionnelle dispersion des niveaux d’activité en France, aussi bien au sein du secteur industriel que de celui des services. La seconde est le caractère très partiel de la récupération de l’activité économique globale à la fin 2020. Les perspectives industrielles s’améliorent, celles des services restent négatives. Le retour à la normale dépendra largement de l’évolution sanitaire, ce qui compte tenu de la persistance des incertitudes paraît peu probable en 2021.
02/03/2021 [Lettre de Rexecode]En dépit de la forte dégradation de la situation et des perspectives économiques, les indices des principales places boursières mondiales ont presque retrouvé, voire largement dépassé pour certains leur niveau de fin 2019. Anticipations trop favorables des marchés, décalage entre la composition des indices et l’économie, baisses des taux d’intérêt pourraient contribuer à expliquer cette déconnexion entre sphère financière et réelle qui, même si elle n'est peut-être qu'apparente, est révélatrice d'une fragilité qu'il faudra résorber.
03/02/2021 [Analyse et diagnostic]Les cours des actions ont à peu près retrouvé, ou même largement dépassé sur de grandes places financières leurs niveaux de fin 2019, tandis que la situation et les perspectives économiques se sont fortement dégradées. Selon l’expression du rapport sur la stabilité financière du FMI, les marchés semblent avoir "fait fi" du fléchissement de l’activité. Plusieurs explications de cette "déconnexion" sont possibles. Aucune n’est totalement convaincante. Leur examen ne suggère pas de menace généralisée sur les marchés mais un risque d’instabilité financière et d’excès spéculatifs à résorber.
02/02/2021 [Lettre de Rexecode]Compte tenu de l'impact de la crise sanitaire sur les perspectives de croissance, les projections 2020-2030 d’émissions de gaz à effet de serre sont revues en baisse pour le monde, l’Union européenne et la France. Grâce à l’impact supplémentaire du plan de relance, la France pourrait atteindre en 2030 un niveau d'émissions proche de son objectif. Le poids de la France dans les émissions mondiales est cependant marginal et ces dernières continueront de s'éloigner des objectifs de l'accord de Paris.
20/01/2021 [Documents de travail]Au menu de ce webinaire : L’apparente contradiction entre observations financières et perspectives économiques ; Résultats des sociétés non financières américaines et européennes: état des lieux et perspectives ; Davantage de dette publique mais des taux plus bas dans la zone euro.
20/01/2021 [Réunions de conjoncture économique et financière]