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Déclencher un cercle vertueux de compétitivité industrielle

Contribution au Comité National des Etats Généraux de l'Industrie, 26 janvier 2010

09/02/2010

Michel DIDIER

Au cours des dix dernières années, notre base industrielle s’est contractée non seulement par rapport au monde dans son ensemble mais aussi, ce qui est plus difficilement compréhensible, par rapport à la zone euro. Ce constat préoccupant ne concerne pas nos grands groupes mondialisés mais porte sur la compétitivité du « territoire France ». Les enjeux sont la création de pouvoir d’achat et l’emploi sur le territoire français.

Plusieurs causes sont possibles pour expliquer cette dégradation, la principale d’entre elles est la mise en oeuvre des « 35 heures », qui coïncide exactement avec la rupture de notre compétitivité. Dans les conditions où elle a été faite, la réduction de la durée du travail a fait peser sur l’industrie à la fois des surcoûts élevés et des contraintes quantitatives.

Une réponse, proposée et répétée dans tous les rapports est « il faut plus de recherche, d’innovation notamment dans les entreprises moyennes ». C’est vrai, mais cette réponse décrit des symptômes plus qu’elle explique le mal. Or, il faut enrayer bien avant cela le processus de désindustrialisation, ne serait-ce que pour conserver une base physique pour développer utilement les politiques de recherche.

C’est pourquoi nous estimons qu’il faut une mesure de compétitivité forte et rapide à effet immédiat pour inverser le mouvement de contraction : une baisse des coûts de production. Un objectif souhaitable devrait être d’au moins 10 à 15 milliards d’euros d’allégement des coûts industriels.

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