2. Adéquation de la structure française de production au défi asiatique

15/12/2003

A chaque épisode de reprise de la croissance mondiale, l’hypothèse selon laquelle la France est moins sensible aux effets d’entraînement que ses voisins européens, en particulier l’Allemagne, ressurgit quasi-immanquablement. Cette hypothèse renvoie à une répartition géographique spécifique des partenaires de la France, ainsi qu’à une composition sectorielle de ses échanges différente de celle des autres pays européens.
Cette partie vient en quelque sorte tester cette hypothèse en évaluant dans quelle mesure la dynamique des économies asiatiques se traduit en une progression des exportations françaises. Cette démarche est entreprise en deux temps : tout d’abord en rappelant les enseignements de la théorie économique sur les choix de spécialisation sectorielle ou géographique d’un pays, ainsi que sur le rôle de l’état dans ces choix. Dans un deuxième temps, nous regarderons brièvement quels sont les enseignements à tirer du cas français, en particulier au regard de sa présence actuelle en Asie.