Emmanuel Jessua détaille pour Good Morning Business les perspectives économiques 2019-2020. Les déclencheurs habituels étant absents et les politiques monétaires et budgétaires activées, Rexecode n'anticipe pas une récession mais une croissance atone de l'économie mondiale. En France, les moteurs de la croissance vont s'inverser, la consommation prenant le pas sur l'investissement. Le Budget 2020 marque un relâchement par rapport aux ambitions initiales du Gouvernement sur la réduction du déficit structurel.
23/10/2019 [Rexecode dans les médias]A peu près stable entre 2017 et 2018, le poids des prélèvements obligatoires en France reste très supérieur à celui de ses principaux voisins. Le poids de la fiscalité du capital des ménages, sensiblement plus élevé qu'en Italie, en Espagne et plus encore qu'en Allemagne, n’a pas diminué après la réforme qui a rapproché en 2018 la règle fiscale française des standard européens. Les prélèvements pesant sur les coûts production, beaucoup plus lourds qu'en Allemagne en particulier, n'ont pas baissé non plus.
22/10/2019 [Documents de travail]Dans un contexte de croissance atone de l'économie mondiale et alors que les chances de rebond de la zone euro sont faibles, la croissance française devrait être proche de son potentiel en 2020. Elle reposera moins sur l'investissement et davantage sur la consommation. Les mesures budgétaires soutiendront la demande à court terme mais ne contribuent pas à desserrer les freins structurels à la croissance française.
22/10/2019 [Documents de travail]Pour Michel Didier, président du Comité de direction de Rexecode et auteur de la "Fiscalité du capital au XXI° siècle", la réponse à la crise des "Gilets jaunes" ne doit en aucun cas passer par la remise en cause des réformes de la fiscalité du capital et du droit du travail. Ces réformes, qui mettent fin à une anomalie française, stimuleront progressivement le potentiel de croissance et le pouvoir d'achat. Par contre, baisser les droits de donation permettrait d'injecter plusieurs dizaines de milliards d'euros dans l'économie.
15/03/2019 [Rexecode dans les médias]En dépit d'un taux très élevé, l'impôt sur les sociétés génère peu de recettes en France. Ce paradoxe s'explique par une assiette étroite, amoindrie par de nombreuses niches fiscales. Certaines sont efficaces, comme le Crédit Impôt Recherche, d'autres moins. Par ailleurs, les faibles recettes de l'IS s'expliquent aussi par le fait que les marges des entreprises sont réduites par le poids atypique des impôts sur la production en France. Une baisse progressive de l'IS jusqu'à 25% est programmée d'ici la fin du quinquennat mais rien de concret n'est annoncé sur les impôts de production.
18/01/2019 [Rexecode dans les médias]