Un rebond d’activité a succédé à la récession. Son amplitude est très hétérogène selon les zones. Exubérant en Asie émergente, il s’est accéléré outre-Atlantique, il peine à s’amplifier en zone euro. Au-delà de cette phase de rebond, le cycle économique mondial ne nous paraît pas encore mûr pour une véritable reprise marquée par une progression vive de l’investissement et de l’emploi. Il se dirige plutôt vers une phase de croissance affaiblie (au moins dans les économies développées) expliquée par le mouvement de désendettement des acteurs privés puis publics et par l’arrivée à échéance des mesures de soutien budgétaire et monétaire.
31/03/2010 [Documents de travail]Nous avons estimé l’impact des investissements prévus dans le cadre du grand emprunt sur la croissance à l’horizon 2020 à partir d’une élasticité de la productivité globale des facteurs aux investissements publics de R&D.Les 15 milliards alloués aux secteurs porteurs d'innovation pourraient induire un supplément de croissance annuelle compris entre 0,1% et 0,25% sur la période 2010-2020.
L’impact positif sur la croissance va dépendre de l’ampleur des effets d’entraînement de ces investissements en recherche publique ou de ce financement public de la recherche privée sur l’effort de recherche des entreprises. Il va aussi dépendre du délai avec lequel ces investissements pourront se traduire en gains d’efficacité pour le système productif.
03/03/2010 [Lettre de Rexecode]