Pour financer les travaux de reconstruction dans les Etats du sud ravagés par l’ouragan Katrina, le budget fédéral va être mis à contribution. Son déficit s’accroît inévitablement en 2006. On sait que l’addition sera lourde, sans commune mesure avec ce qu’avait coûté l’ouragan Andrew en 1992, soit 25 milliards de dollars aux prix de 2004. Certains avancent un chiffre de 200 milliards de dollars. La perspective d’un creusement significatif du déficit public n’émeut pourtant pas les marchés obligataires américains. Il est vrai que la situation budgétaire s’est spectaculairement assainie en 2005, bien davantage que prévu
28/09/2005 [Points d’actualité]Fondamentalement, la croissance de l’économie américaine reste forte ce qui contribue à réduire le chômage. Mais l’inflation ne menace pas en dépit du renchérissement qui se poursuit des prix de l’énergie. La remontée des fonds fédéraux n’empêche pas les ménages de continuer à puiser dans leur épargne et n’a toujours pas tempéré le dynamisme du marché immobilier. Il faut envisager la poursuite du resserrement de la politique monétaire au-delà de ce qui était généralement prévu jusqu’ici
01/09/2005 [Points d’actualité]Alors que le processus de normalisation des taux directeurs de la Fed enclenché fin juin 2004 se poursuit et n’est pas terminé, les taux d’intérêt à long terme restent partout tirés vers le bas. L’énigme des taux longs s’épaissit de plus en plus d’autant que l’activité économique ne faiblit pas au plan mondial, ce qui contribue à entretenir les pressions à la hausse sur les prix des produits de base, notamment ceux du pétrole brut
12/07/2005 [Lettre de Rexecode]Nous envisagions il y a un an un taux de croissance mondial de 3,9% pour 2005 et de 3,5% pour 2006. Nos prévisions actuelles sont 4,2% en 2005 et 3,7% en 2006, c’est-à-dire extrêmement proches de celles d’il y a un an.
16/06/2005 [Lettre de Rexecode]Après une correction sévère qui a pris des allures de krach sur certaines places des pays émergents, n’épargnant ni certains marchés de produits de base, ni certaines devises, les marchés d’actions restent à la peine. Pourtant aucun indicateur conjoncturel publié ces derniers jours n’annonce un risque de rupture de la croissancemondiale à horizon visible
01/06/2005 [Lettre de Rexecode]