Les comptables nationaux viennent de publier les premières estimations des comptes de «l’entreprise France» pour l’année 2005. Ces comptes sont loin de ressembler aux comptes annoncés les jours derniers par nos grandes entreprises, qui sont des comptes consolidés pour l’ensemble de leurs activités mondiales
02/03/2006 [Lettre de Rexecode]La croissance a ralentie au quatrième trimestre 2005 mais probablement pas autant que l'indiquent les comptes grevés de plusieurs aléas. L'examen des différents postes de la demande montre que celle-ci a encore du ressort. Aussi, la politique monétaire n'a-t-elle pas fini d'être durcie d'autant que les pressions inflationnistes tendent à s'accentuer et que les déséquilibres financiers internes et externes continuent de s'accroître.Le plus probable est que la courbe de taux n'accentue pas sa tendance à vouloir s'inverser et donc que les taux longs se tendent, ce qui n'est pas pour plaire à Wall Street.
02/03/2006 [Analyse et diagnostic]
Selon la première estimation du Département du Commerce, la croissance n’aurait été que de 1,1 % l’an au quatrième trimestre, en net ralentissement sur les 4,1 % l’an enregistrés au trimestre précédent.
La nouvelle n’a pas été mal accueillie par Wall Street qui a poursuivi son rebond malgré la remontée des taux d’intérêt à long terme. Plusieurs aléas grèvent en effet les comptes du dernier trimestre de l’exercice passé et il n’est pas encore avéré que l’activité ait entamé le processus de ralentissement visé par les autorités monétaires. En revanche, il se confirme que les pressions inflationnistes s’accentuent
L’année 2005 a apporté beaucoup de bonnes surprises. La croissance mondiale s’est avérée plus forte que prévu en moyenne il y a un an et les taux d’intérêt obligataires se sont avérés plus faibles malgré une inflationun peu plus forte que prévu
01/02/2006 [Lettre de Rexecode]Les résultats des enquêtes «emploi » de décembre, publiés le 6 janvier dernier, permettent de faire le bilan de l’année 2005 en matière d’emploi aux Etats-Unis. S’il se confirme que la croissance se fait « plus riche en productivité », la « machine à créer des emplois » a assez bien fonctionné au cours de l’exercice passé qui a vu un redressement du taux d’emploi et un repli du taux de chômage. L’augmentation de l’emploi total n’a cependant pas empêché un nouveau recul des effectifs occupés dans l’industrie manufacturière même si le rythme de contraction s’est ralenti. La désindustrialisation s’est poursuivie
20/01/2006 [Points d’actualité]