Depuis le 1er trimestre 2018, la part de marché des produits européens dans les importations des Etats-Unis a progressé de 2 points, et de 0,4 points dans celles de la Chine, ce qui représente au total un gain de 0,3 point de PIB pour l'Union européenne. Un gain modeste eu égard à l'aléas globalement négatif que fait peser le conflit commercial sino-américain sur l'économie européenne.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]Les Etats-Unis sont entrés depuis quelques mois dans une phase de ralentissement qui confine à une mini récession dans l'industrie. Les résultats des entreprises, qui progressent déjà peu depuis un an, pourraient en pâtir. Mais les marchés boursiers américains ne jouent pas ce scénario, privilégiant des anticipations positives. Cette écart entre macroéconomie et finance se réduira l’an prochain dans un sens encore incertain. Il est très probable en tout cas que le soutien lié aux baisses des taux d’intérêt et des impôts faiblira.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]Très marqué par le passé, l'enchaînement des phases d'expansion et de récession semble désormais amorti aux Etats-Unis. Plus globalement, les économies sont devenues plus inertes. Ce constat amène un ensemble de questions: l'économie est-elle encore déterminée par des cycles ? Si oui, lesquels (nature, fréquence, ampleur) et où en sommes-nous sur la courbe ? Si non, avec quelles nouvelles grilles de lecture peut-on analyser, et éventuellement anticiper les évolutions conjoncturelles ou structurelles ?
08/11/2019 []Le cycle économique, enchaînement de phases d'expansion et de ralentissement de l'activité, n'a pas disparu mais est amorti par un ensemble de facteurs: recul relatif de l'industrie, filets sociaux et un policy mix actif. Les risques de retournement demeurent mais sont davantage associés à des chocs exogènes. Ainsi, longtemps dictés par des mouvements de nature fondamentalement économique, les cycles trouvent avant tout leur origine dans la sphère financière.
07/11/2019 [Rexecode dans les médias]La première estimation des comptes nationaux du 3e trimestre a confirmé la contribution négative de la demande extérieure à la croissance aux Etats-Unis. Les importations progressant peu, c’est surtout le repli des exportations qui pénalise l’activité. Ce repli s'explique en partie par les déboires de Boeing mais aussi par la forte appréciation récente du taux de change effectif du dollar.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]