La BCE estime que la pandémie de Covid-19 et les mesures d’endiguement associées devraient affecter la croissance potentielle des pays de la zone euro. D’une ampleur encore très incertaine à court ou à long terme, l’impact de cette crise sera néanmoins bien plus fort que celui de la crise financière de 2008. Selon la BCE, la contribution du facteur travail sera primordiale pour les variations de la production potentielle. L’effet des défaillances d’entreprises sera également important, bien que plus ambigu.
16/11/2020 [Document de la semaine]Le confinement "allégé" annoncé fin octobre aura un impact moins dévastateur sur l’activité économique française que celui du printemps, estime la Banque de France à partir d'une enquête auprès de chefs d’entreprise. La BdF anticipe un recul du PIB de -9 à -10% en 2020, la DG Trésor d’environ −11%. Dans leurs dernières prévisions pour la France, la Commission européenne et le FMI ne prévoient qu’un rebond modéré en 2021 et 2022.
09/11/2020 [Document de la semaine]Un document de travail de la Banque centrale européenne fait la synthèse de plusieurs études évaluant les effets macroéconomiques du Brexit sur le plan des flux commerciaux, migratoires et des capitaux. Avec ou sans accord, le ralentissement de ces flux dû au retour des barrières commerciales aura des conséquences plus négatives pour le Royaume-Uni que pour les pays membres de l’UE.
02/11/2020 [Document de la semaine]Une évaluation par la Banque de France des effets du CICE et du Pacte de responsabilité sur l’emploi conclut que ces dispositifs ont permis de créer 240.000 emplois entre fin 2015 et 2019. Ces embauches supplémentaires ne résultent pas seulement de la baisse du coût du travail mais aussi de ses effets indirects, et notamment une amélioration de la compétitivité-prix des entreprises françaises.
26/10/2020 [Document de la semaine]Avec la progression du numérique dans une économie mondialisée, les Etats doivent faire face à l’érosion de l’assiette taxable et résister à la concurrence fiscale internationale. La refonte de la fiscalité des entreprises telle qu’envisagée au sein de l'Ocde serait favorable à la France, selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO). En cas d’échec des négociations, la France devrait soutenir une harmonisation de la fiscalité à l’échelon européen et évaluer les marges de manœuvre fiscales au niveau national.
19/10/2020 [Document de la semaine]