Après une année 2022 plutôt résiliente en termes d’activité économique, la Banque de France estime dans ses dernières projections à moyen terme que la croissance du PIB en France pourrait être comprise entre -0,3 % et +0,8% en 2023, du fait des incertitudes autour des approvisionnements en gaz. L'économie redémarrerait en 2024. Selon l’Insee, le trou d’air se produirait dès la fin de 2022 et l’activité reprendrait – modestement - au début de 2023.
19/12/2022 [Document de la semaine]L’Institut des politiques publiques, en examinant l’évolution de l’âge de départ à la retraite depuis 2010, observe que les leviers de réformes mobilisables pour relever l’âge effectif de la retraite n’ont pas le même effet selon les catégories socioprofessionnelles même si toutes les catégories devraient en moyenne être concernées. Il conclut que le débat "gagnerait à différencier trois âges légaux d’ouverture des droits".
12/12/2022 [Document de la semaine]Dans un contexte de remontée générale des taux d'intérêt, une étude de la Banque de France vise à en évaluer l'impact sur la dette des entreprises. Elle examine la progression du coût de la dette, selon sa structure et divers scénarios d'évolution des taux d’intérêt dans les quatre plus grandes économies européennes. Les entreprises italiennes et espagnoles, davantage endettées à court terme et à taux variable, risquent d’être plus fragilisées que leurs homologues françaises et allemandes.
06/12/2022 [Document de la semaine]Face à la crise énergétique et à la forte hausse de l’inflation, le gouvernement français a mis en place, à partir de fin 2021, un "bouclier tarifaire" en faveur des ménages notamment, dont la prolongation a été actée dans le projet de loi de finances pour 2023*. Le Cepremap estime dans une étude publiée le 17 novembre que ce bouclier aurait permis de soutenir la croissance économique, tout en limitant l’inflation et la progression des inégalités, pour un coût budgétaire "substantiel mais soutenable".
21/11/2022 [Document de la semaine]La transition vers la neutralité carbone pour limiter le réchauffement climatique aura d’importantes répercussions dont l’évaluation économique accuse un retard préoccupant selon une note de France Stratégie. La transition aura des effets macroéconomiques considérables et imposera d’importants efforts d’investissement à moyen et long terme, mais "l’objectif de « zéro émission nette » en 2050 est à notre portée" selon les auteurs.
14/11/2022 [Document de la semaine]