31/08/2011
Après un net rebond début 2011, la croissance française a marqué une pause au deuxième trimestre, le PIB restant stable. Plusieurs facteurs transitoires ont contribué à freiner l'activité. Les conditions d’une franche réaccélération de la croissance économique ne sont pas réunies, mais celles d’un retour en récession non plus.
L’activité économique avait accéléré début 2011. Elle a calé au cours du deuxième trimestre. Le niveau du PIB est resté stable d’un trimestre sur l’autre.
Plusieurs éléments transitoires, mais également réversibles, ont contribué à freiner l’activité au printemps :
- sortie du dispositif de prime à la casse automobile,
- impact du tsunami japonais,
- prélèvement associé à la hausse passée des cours des matières premières...).
Ces éléments ont notamment pesé sur une consommation des ménages en vif recul (-2,9 % l’an). L’investissement productif a vu sa progression se modérer à 2,7 % l’an.
Quelles perspectives ?
Les enquêtes de conjoncture dans la plupart des secteurs se tassent également. Leurs résultats s’inscrivent toutefois à des niveaux encore plutôt favorables. Cette observation nous conduit à rejeter pour l’heure l’hypothèse d’un recul de l’activité mais plutôt à privilégier celle d’une croissance modeste de l’économie française.