29/05/2008
Au premier trimestre 2008, la croissance annuelle du PIB britannique est de +1,6 %, après +2,5 % au trimestre précédent
Ce ralentissement est avant tout à relier à une chute de l'investissement, alors qu'au contraire et de façon étonnante, la consommation des ménages a rebondi dans un climat de regain des tensions inflationnistes.
La demande des ménages sera toutefois difficilement en mesure de se maintenir au regard de l’approfondissement de la crise du marché immobilier et notamment de la contraction de plus en plus perceptible de l’offre de crédit.
En revanche, la dépréciation de la livre, notamment vis-à-vis de l’euro, apporte une note positive pour la compétitivité à l’exportation, participant à limiter la dégradation du solde du commerce extérieur.