27/11/2007
La première estimation des comptes trimestriels laissaient anticiper une croissance vigoureuse proche de 3,5 à 4 % l’an à l’été. Elle serait finalement ressortie à 2,9 % l’an.
La croissance française évolue en dents de scie depuis plusieurs trimestres autour de son rythme tendanciel voisin de 2 % l’an.
A un printemps médiocre (1,4 % l’an) a succédé une activité plus soutenue durant l’été (2,9 % l’an), un rythme identique à celui observé dans la zone euro.
Les moteurs de la croissance restent inchangés : la consommation des ménages est demeurée soutenue et l’investissement productif n’a pas confirmé son affaiblissement du trimestre précédent.
Fait nouveau, les exportations se sont redressées à l’été, performance qui sera toutefois difficile à rééditer au regard de l’envolée de l’euro contre la plupart des devises. De même les dépenses de consommation des ménages se modèrent en fin d’année.