29/08/2008
Enclenché depuis plusieurs trimestres, le freinage des principales composantes du marché immobilier résidentiel s'est confirmé au cours de l'été
Les mises en chantier ont continué de s’infléchir, les ventes de logements neufs se sont contractées, hissant les stocks à des niveaux historiquement élevés, et le ralentissement des prix s’est confirmé.
La crise financière déclenchée à partir de celle des subprime, la hausse des taux d'intérêt et la dégradation sensible du contexte conjoncturel sont ainsi venus accélérer l'ajustement cyclique en cours, cycle dont le point haut en termes de dépôts de permis de construire de logements a été atteint en 2006.
Bien qu'assez sévère, cette contraction du marché résidentiel ne s'apparente toutefois pas à l'éclatement de la bulle immobilière qu'avait connue la France dans les années 1990.
Elle n’aura sans doute pas non plus l’ampleur constatée au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Irlande ou en Espagne, des marchés dont les fondamentaux structurels apparaissent moins solides.