15/09/2011
Malgré une lègère progression du PIB au deuxième trimestre 2011, l'activité italienne est sans ressort. La demande domestique reste atone et le commerce extérieur se présente comme le seul moteur de la croissance. Or cette contribution positive résulte plus de la contraction des importations que de la hausse des exportations.
Au deuxième trimestre 2011, la croissance de l'économie italienne s'est élevée à 1,2% l’an par rapport au trimestre précédent, alors que le PIB n'avait progressé que de 0,5% l’an au premier trimestre.
Tandis que la demande domestique reste atone, le commerce extérieur se présente comme le seul moteur de la croissance. Mais cette contribution positive est davantage le résultat d'une contraction des importations (- 8,8 % en volume) que d'une hausse des exportations (en retrait par rapport au premier trimestre).
La demande domestique se contracte depuis 2008 et les nouvelles mesures de consolidation budgétaire ne devraient pas inverser la tendance.
Au cours de l’été 2011, le gouvernement a présenté deux nouveaux plans d’austérité budgétaire pour un montant total de 59,8 milliards d’euros jusqu’en 2014. Ils visent le rééquilibrage public dès 2013, objectif qui suppose un effort d’assainissement de l’ordre de 5 points de PIB en deux ans.