18/03/2011
Avec un taux de croissance de 1,2% pour l'année 2010, l'économie italienne peine à se redresser. L’activité, qui a fortement ralenti en fin d’année 2011, s’explique essentiellement par la reconstitution de stocks. La production industrielle stagne et la consommation reste hésitante.
A la différence de ses pairs européens, l’économie italienne peine à amorcer une reprise dynamique.
La croissance du PIB a fortement ralenti au quatrième trimestre 2010, pour une bonne part en raison de mauvaises conditions climatiques. Elle s’explique essentiellement par une importante reconstitution des stocks qui est, par définition, non récurrente.
Les enquêtes de conjoncture suggèrent une amélioration du moral des entrepreneurs, mais les niveaux d’activité stagnent dans le secteur industriel depuis l'été 2010.
Faute d'amélioration significative du marché du travail, et alors que l’inflation vient rogner leur pouvoir d’achat, la consommation des ménages reste hésitante .