16/11/2010
L’accélération de la croissance française s’est interrompue au troisième trimestre. Deux ans et demi après l’entrée en récession, le niveau du PIB reste inférieur de plus de 1,8 % à son point haut atteint au premier trimestre 2008. Surtout, la croissance française a renoué avec sa configuration typique de la première partie des années 2000 : soutenue par la dépense des ménages, handicapée par les échanges extérieurs. Point favorable, la base de progression de l’investissement s’est élargie, les ménages ayant emboîté le pas des sociétés non financières en accroissant leurs dépenses d’investissement en logement.
La fuite à l'importation s'amplifie.
La demande extérieure nette contribue très négativement à la croissance au cours de ce troisième trimestre, renouant avec la tendance observée depuis plus de douze ans.
Quelles perspectives ?
La croissance de l’économie française paraît s’installer sur un rythme proche de sa tendance moyenne du passé sans nouvelle accélération ni rechute.
Impact du conflit sur la réforme des retraites.
La hausse des importations de produits énergétiques consécutive aux problèmes d'approvisionnements liés aux grèves du mois d’octobre pourrait peser sur la croissance du quatrième trimestre.