06/04/2006
La croissance du PIB français en fin d’année dernière a été révisée à la hausse. Pour autant, cette croissance est restée insuffisante pour enrayer une dégradation des résultats des sociétés non financières qui est allée en s’amplifiant et qui tranche avec les annonces de résultats des grands groupes relayées dans la presse.
Pour sa part, le pouvoir d’achat du revenu des ménages a poursuivi son redressement notamment sous l’effet de l’accélération des prestations sociales sans que les ménages ne semblent pour autant en avoir une véritable perception
La première estimation de la croissance au quatrième trimestre a été relevée de 0,9 % l’an à 1,5% l’an. Cette révision a pour conséquence un relèvement de l’acquis de croissance pour l’année en cours à hauteur de 0,7 % contre 0,5 % précédemment. Les principales sources de révisions de la croissance tiennent d’une part à une progression de l’investissement productif au quatrième trimestre plus vive qu’initialement estimée (5,1 % l’an contre 3,9% l’an précédemment) ainsi que de l’investissement des administrations publiques et, d’autre part, à une croissance moins soutenue des importations (9,5 % l’an contre 10,1 % en première estimation)