France : Les comptes d'agents se redressent, pas la compétitivité
11/10/2006
L’affermissement de la croissance française durant le premier semestre se traduit dans un redressement des comptes d’agents. Que l’on se tourne du côté des résultats des sociétés non financières, des gains de pouvoir d’achat du revenu des ménages ou de la situation des finances publiques, une amélioration sensible s’opère même si celle-ci se produit depuis des niveaux dégradés. Cette amélioration est également le gage d’une demande interne toujours robuste à l’horizon de la fin de l’année. En revanche, l’évolution récente des échanges extérieurs suscite des inquiétudes renouvelées quant à l’aptitude de l’économie française à tirer parti de la dynamique de la demande interne comme d’un environnement mondial qui demeure porteur
L’embellie de la croissance en début d’année (4,9% l’an au deuxième trimestre après 1,8 % l’an lors du trimestre précédent) trouve sa traduction dans une amélioration sensible des comptes d’agents. Du côté des finances publiques tout d’abord, l’accélération des recettes fiscales nettes a conduit à minorer à 2,7 % du PIB la prévision de déficit des comptes des administrations publiques contre 2,9 % inscrit en projet de loi de finances pour 2006
