23/11/2006
Depuis 2001, la croissance française n’est pas parvenue à maintenir plus de deux trimestres consécutifs un rythme de croissance annuelle supérieure à sa tendance longue (2,2 % par an en moyenne depuis 1973). A nouveau, la vive accélération du printemps a laissé place à une franche déception qui a ramené la progression sur un an du PIB à 1,8 % au terme de l’été. L’économie reste pénalisée par le handicap structurel de compétitivité alors que la reprise de l’investissement productif ne parvient pas à accélérer et reste en retrait du redressement qui s’opère dans la plupart des pays européens
La croissance française ne parvient pas à confirmer durablement les premiers signes de reprise de l’activité. Après une croissance de 4,8 % l’an durant le printemps, le volume du PIB s’est contracté de 0,1 % l’an au cours du troisième trimestre. Exprimée en glisse-ment sur un an, la croissance ressort à 1,8 %. La stagnation du PIB au troisième trimestre s’explique probablement en partie par un aléa statistique associé à la prise en compte du lundi de Pentecôte comme un jour non ouvrable alors qu’il a été partiellement tra-vaillé. Le profil trimestriel de la croissance peut s’en trouver perturbé via une majoration de l’activité au printemps compensée par un affaiblissement lors du trimestre suivant
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