15/12/2011
La diffusion progressive de la crise de la dette publique à l'économie réelle nous conduit à réviser à la baisse nos prévisions pour la zone euro. Au-delà du 1er trimestre 2012 cependant, la croissance mondiale et l'affaiblissement progressif de l'euro contre la plupart des devises viendrait soutenir l'activité.
La diffusion de la crise de la dette publique à l'économie réelle nous conduit à réviser à la baisse nos prévisions pour la zone euro.
En effet, les mesures de consolidation budgétaire vont peser sur la demande interne. Ensuite, la réduction programmée de la taille des bilans bancaires pourrait rendre moins aisé ou plus coûteux l'accès au financement. Enfin, ces deux facteurs contribueraient à la dégradation des anticipations des agents sur l'évolution de l'activité.
Au-delà du 1er trimestre 2012 cependant, la croissance mondiale et l'affaiblissement progressif de l'euro
contre la plupart des devises viendraient soutenir l'activité. Nous estimons aussi que les décisions prises par les gouvernements européens, en rétablissant la confiance, permettront une normalisation progressive des taux longs des pays périphériques de la zone à partir du printemps 2012.
Au total, l'activité en zone euro stagnerait en 2012 avant de connaître une croissance modérée en 2013.