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Bilan de l’année 2019: une année sous l’emprise de taux toujours plus bas

- Janvier 2020

20/01/2020

L’année 2018 s’était conclue sur la montée de périls géopolitiques et économiques. Début 2020, le paysage économique est très différent. Comme nous l'anticipions début 2019, le cycle économique et financier n'a pas connu de heurts majeurs, même si des chocs spécifiques ont touché plusieurs secteurs industriels. La détente monétaire a contribué à prolonger la phase d’expansion, même à un rythme modéré. Elle s’est doublée dans plusieurs pays d’une amorce de relance budgétaire.

Croissance du PIB en volume Pays émergents Etats-Unis Zone euro

• Un paysage économique très différent de la fin d'année 2018

L’année 2018 s’était conclue sur la montée de périls géopolitiques et économiques. Les taux d’intérêt étaient orientés à la hausse. Les économies émergentes et la zone euro avaient connu un franc fléchissement de la croissance auxquels seuls les Etats-Unis avaient échappé. Marchés boursiers et prix du pétrole avaient vivement décroché.

Début 2020, le paysage économique est très différent. L’année 2019 s’est notamment conclue sur la promesse d’un accord prochain, ou plutôt d’une trêve, sur le contentieux commercial entre Etats-Unis et Chine, et sur une nouvelle envolée des marchés boursiers.

• Les craintes de récession qui ont hanté l'année 2019 ne se sont pas confirmées

Comme nous l'anticipions début 2019, le cycle économique et financier n'a pas connu de heurts majeurs. Le ralentissement économique mondial ne s’est pas grandement amplifié. La croissance instantanée s'est stabilisée en zone euro et s'est seulement érodée dans les économies émergentes.

La détente monétaire a contribué à prolonger la phase d’expansion en cours, même à un rythme modéré. Elle s’est doublée dans plusieurs pays d’une amorce de relance budgétaire.

Ravivées au gré des révisions des prévisions de croissance, de l'inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis ou encore de la contraction des échanges mondiaux, les craintes d'une récession ont finalement été démenties.

• Des chocs essentiellement limités à l'industrie

Pourtant, des chocs spécifiques se sont enchaînés pour plusieurs secteurs industriels tels que l’électronique, l’aéronautique avec les déboires subis par Boeing et plus encore l’industrie automobile. 2020 dira si ces chocs sont purement sectoriels ou s’ils relèvent d’un retournement général. Ils ne se sont en tout cas pas ou très peu propagés aux activités de services ou de la construction.

L’économie française est pour sa part restée sur une trajectoire de croissance molle, similaire à son potentiel mais légèrement supérieure à celle de la zone euro, une observation inédite depuis 2013 expliquée avant tout par la forte contraction de l’activité industrielle en Allemagne.

Table des matières :

1. L’économie mondiale en 2019

Monde : croissance, inflation et taux en moins

Etats-Unis : une Job machine tonitruante

Zone euro : ambiance de fin de cycle

Allemagne : quand l’automobile ne va pas…

France : les moteurs internes ont porté la croissance

Italie : croissance nulle

Espagne : ralentissement ordonné

Royaume-Uni : la tragi-comédie du Brexit

Japon : choc TVA et plan de relance

Economies émergentes : fort soutien des politiques monétaires

Asie émergente : assouplissement monétaire et budgétaire

Amérique Latine : incertitudes politiques

Europe Emergente : piètre millésime pour la Turquie et la Russie
2. Les marchés mondiaux en 2019

Marchés boursiers : toujours plus haut

Matières premières : résilience aux aléas géopolitiques

Taux d’intérêt : cap au Sud, toutes !

Changes : des devises aux trajectoires divergentes
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