Le 27 mai, la Commission européenne a présenté une nouvelle proposition de budget de l’UE à hauteur de 1.850 mds d’euros pour la période 2021-2027. L'augmentation de 750 mds par rapport aux propositions antérieures, baptisée Next Generation EU, correspond à des dépenses au profit des Etats membres, plutôt en début de période. Elle serait financée par un emprunt placé sur les marchés financiers, remboursable entre 2028 et 2058. L’évaluation économique de l’impact du plan pose de nombreuses interrogations.
04/06/2020 [Lettre de Rexecode]Les estimations préliminaires du PIB pour le 1er trimestre parues dans plusieurs pays dont la France confirment que l’équilibre entre l’offre et la demande globales a été brutalement rompu par le confinement et la forte baisse contrainte de la production. Après celle du confinement, c'est désormais la question de la macroéconomie du post confinement qui se pose. Le jeu spontané des acteurs économiques mettra en oeuvre deux mécanismes relativement contraires: un rebond temporaire de la consommation des ménages, un recul durable de l'investissement des entreprises.
05/05/2020 [Lettre de Rexecode]Alors que la pandémie de COVID-19 est en expansion rapide, de plus en plus de pays tentent de la contenir par le confinement, au prix d'une forte baisse de la production. L'objectif de la politique économique est d’en répartir au mieux les effets entre les agents mais aussi d’en limiter l’ampleur. La propagation du risque économique et financier amplifie la perte globale. Seul l’Etat peut la contenir en mutualisant le risque, sans afficher une limite. Or, le flou sur le déploiement des moyens de test et de protection indispensables à un retour progressif de l'activité ajoute à l’incertitude.
02/04/2020 [Lettre de Rexecode]L’impact de l’épidémie COVID-19 sur l’économie mondiale dépendra de sa durée et de l'ampleur de son extension hors de Chine. Elle exerce à la fois un choc de demande, notamment pour des secteurs des services (tourisme, transports, loisirs...), et un choc d’offre pour les secteurs dépendants d’approvisionnements venant de zones fortement contraintes. Plus que la stimulation monétaire ou budgétaire, la réponse politique la plus adaptée consiste à prévenir les dommages économiques irréversibles telles que les faillites d'entreprises.
03/03/2020 [Lettre de Rexecode]Un risque nouveau est apparu avec le coronavirus de Wuhan. Cette épidémie, dont on ignore l’ampleur et la durée, laisse les marchés dans l’expectative. L’analyse fondamentale est cependant rassurante. Les données du début d'année ne montrent ni hausse des taux de défauts, ni déséquilibres significatifs. Les indicateurs du credit gap et du property gap ne révèlent pas d’excès impliquant un retournement prochain du cycle. Les marchés financiers devraient donc être encore relativement protégés en 2020, dans un contexte de politiques monétaires à nouveau très accommodantes.
05/02/2020 [Lettre de Rexecode]