Entre un repli des marchés boursiers qui se prolonge, des spreads qui s’écartent sur le marché interbancaire et une tonalité un peu moins favorable des enquêtes de conjoncture, le paysage économique et financier s’est un peu assombri. A ce stade, il s'agit toutefois davantage d'un plafonnement de l’activité que d’un retournement : la croissance mondiale revient sur un rythme un peu atténué, assez bienvenu au regard des tensions accrues sur les appareils de production.
05/04/2018 [Lettre de Rexecode]Notre scénario pour les perspectives à 5 ans de l’économie mondiale repose sur la conviction que les économies les plus développées restent soumises au cycle économique. Des tensions étant apparues avant même que le plan de relance fiscale ne donne sa pleine mesure, nous retenons que la longue phase de croissance capotera aux Etats-Unis. La croissance reviendrait à 1% en 2020, avant de rejoindre un potentiel affaibli. A nouveau, l’économie américaine dictera son tempo à l’Europe et aux économies émergentes.
21/03/2018 [Lettre de Rexecode]L’annonce d’une hausse des taxes aux frontières sur les importations américaines d’acier et d’aluminium ravive les craintes d’une escalade de mesures protectionnistes. Elle intervient alors que le commerce mondial a en 2017 progressé un peu plus vite que le PIB mondial, interrompant la tendance à la rétractation amorcée en 2008. L’impact direct de ce relèvement de tarifs est faible pour les pays exportateurs, plus handicapant pour les Etats-Unis. Il est plus généralement source de pertes d’efficacité.
08/03/2018 [Lettre de Rexecode]Une hausse des coûts et des prix un peu plus vive aux Etats-Unis et en zone euro est probable, en répercussion des tensions qui se développent, sans risque d'emballement. Le retour de l’inflation cyclique a des conséquences : un peu plus de taux et donc un peu moins de croissance. Il provoque aussi une incertitude plus marquée sur le déroulement de la politique monétaire et donc un surcroît de volatilité. Nous entrons donc dans une zone de turbulences un peu plus forte.
22/02/2018 [Lettre de Rexecode]L’année 2017 apparaît comme une année de retour à une croissance moyenne mais relativement équilibrée en France. Le problème est que cette croissance modérée n’a été obtenue que grâce à l’impulsion temporaire du pétrole, qu’elle reste en deçà de la moyenne de la zone euro et qu’elle semble déjà buter sur les capacités d’offre. La dynamique de croissance reste bridée par l’insuffisance structurelle de compétitivité.
08/02/2018 [Lettre de Rexecode]