Notre scénario macroéconomique pour 2017-2018 retient que l’économie mondiale est à un point haut du cycle. Il est en effet probable que le plein de nouvelles positives ait été effectué et que l’économie européenne comme mondiale s'installe sur un plateau. Elle accélérera à 3,5% en 2017, avant de refluer très légèrement en 2018 à 3,4%, le tout dans un environnement non inflationniste.
22/06/2017 [Lettre de Rexecode]La dette publique recule dans l’ensemble de la zone euro depuis deux ans à l'exception de quatre pays dont la France. Dans le même temps, le patrimoine net des administrations publiques françaises (actifs moins dette publique) a poursuivi un recul amorcé de longue date pour atteindre moins de 10% du PIB fin 2016. La dette s’est accumulée, principalement pour financer des dépenses courantes, et les cessions d’actifs n’ont pas servi au désendettement.
09/06/2017 [Lettre de Rexecode]La mise en place d’un budget propre à la zone euro est au cœur du projet européen du président Macron. Conçu comme un remède aux inefficacités de gouvernance de la zone euro, ce budget a pour pré-requis la confiance mutuelle entre Etats membres. Pour la France cela suppose de démontrer sa volonté de réforme et de discipline budgétaire. Un ajustement du programme du candidat Macron paraît dès lors inévitable.
24/05/2017 [Lettre de Rexecode]Si le débat sur l'avenir de l'euro vient d’être tranché politiquement en France, la question reste entière sur le plan économique. La zone euro n’est pas aujourd’hui une zone monétaire optimale. La convergence financière à l’entrée dans l’euro a masqué et amplifié des divergences économiques qui risquent d’être fatales à l’union monétaire. L’amélioration de la conjoncture européenne offre une chance de vraie convergence.
11/05/2017 [Lettre de Rexecode]L'économie française connaît une embellie conjoncturelle qui s’observe surtout dans les indices du climat des affaires, dans l’industrie et la construction notamment. Un redressement durable suppose de restaurer la compétitivité tout en maîtrisant la dérive des comptes publics. Il passe à moyen terme par le renforcement du potentiel de croissance par une mobilisation accrue de la main d’œuvre, des gains de productivité plus élevés et un abaissement du niveau des prix.
27/04/2017 [Lettre de Rexecode]