A la veille du referendum britannique, les craintes suscitées par deux trimestres de baisse de régime de la croissance mondiale s’étaient plutôt dissipées. Nous avions toutefois attiré l’attention sur le caractère non soutenable des politiques monétaires et sur le début de remontée des taux de défauts, souvent annonciatrice d’un retournement de conjoncture. Le Brexit ajoute une amputation de la croissance et une incertitude durable sur l’avenir de l’Europe.
07/07/2016 [Lettre de Rexecode]Le scénario de prévisions macroéconomiques pour 2016-2017 que nous privilégions en juin prolonge la faible altitude de la croissance mondiale. Le Brésil et la Russie sortiront lentement de récession mais le ralentissement chinois se prolongera et la croissance américaine sera inférieure à 2%. La zone euro ne sera pas en mesure de s’imposer comme une locomotive.
24/06/2016 [Lettre de Rexecode]Les nouvelles estimations des comptes annuels pour la France sont plus favorables. L'investissement, dont le repli s'avère moins prononcé en 2014 amorce un rebond en 2015, entraînant une croissance un peu plus forte du PIB réel. Les comptes des sociétés non financières s’améliorent depuis deux ans et le pouvoir d’achat du revenu des ménages accélère. Mais le niveau des revenus réels des agents privés reste durablement déprimé. L'économie française est encore convalescente.
02/06/2016 [Lettre de Rexecode]Un double transfert de dettes s’est opéré à l’échelle mondiale. D’une part, au sein des pays développés, un transfert massif du secteur privé vers le secteur public. D’autre part, un transfert des pays développés vers les pays émergents et notamment la Chine. Le taux d’endettement des agents non financiers est passé en Chine d’environ 150% du PIB fin 2007 à 250% fin 2015. Ce chiffre suscite des inquiétudes légitimes alors que le recours au crédit demeure le dopant d’une croissance en voie de franc ralentissement.
20/05/2016 [Lettre de Rexecode]Les décisions de politique monétaire sont confrontées au dilemme classique de toute décision financière qu’est l’équilibre entre le rendement et le risque. Pour les banques centrales, le rendement attendu est de piloter l’inflation en soutenant l’activité. Le risque, c’est la menace de provoquer à terme des effets pervers sur l’économie. Dans le cas de la BCE et de la Banque du Japon, la balance paraît se déplacer vers un surcroît de risque.
04/05/2016 [Lettre de Rexecode]