Le paysage économique et financier a été fortement bouleversé depuis nos précédentes perspectives de septembre. La remontée des taux d’intérêt, l’envolée des marchés boursiers, la nouvelle appréciation du dollar, les enquêtes de conjoncture globalement un peu plus positives nous invitent à anticiper une croissance un peu plus forte, en particulier aux Etats-Unis (2,1 % en 2017 puis 2,3 % en 2018). Pour l'Europe nous retenons un scénario où la croissance fléchirait progressivement vers son rythme potentiel, à peine supérieur à 1 % d’ici 2018.
22/12/2016 [Lettre de Rexecode]Le sentiment dominant sur les taux d’intérêt a changé rapidement ces dernières semaines. Le consensus est désormais que le point bas est dépassé et que le mouvement de hausse est entamé et durable. Plusieurs facteurs ont joué dans ce sens, particulièrement la perspective d’une relance de l’activité aux Etats-Unis. La question n’est plus le sens du mouvement mais son ampleur.
08/12/2016 [Lettre de Rexecode]L'élection de D. Trump a été suivie d'une forte remontée du risque "émergents" : le spread sur les titres des Etats émergents par rapport aux titres américains s’est agrandi ; les marchés boursiers émergents ont dévissé en niveau absolu et relativement à ceux des pays développés ; les devises latino-américaines et asiatiques se sont dépréciées contre le dollar. Cette victoire est plutôt une mauvaise nouvelle pour les émergents, pas tant en raison de risques immédiats sur leur croissance que de la fragilisation de leur situation financière.
24/11/2016 [Lettre de Rexecode]Donald Trump deviendra le 20 janvier 2017 le 45è Président des Etats-Unis. Son projet économique prévoit une relance assez classique par une baisse massive des impôts et un programme d'infrastructures en partenariat public-privé. Si l’on s’en tient à une analyse objective de ces propositions, on peut s’attendre à une accélération de la croissance américaine, mais aussi à une augmentation des déficits jumeaux (public et extérieur), à un début de tensions inflationnistes et à une remontée des taux d’intérêt.
09/11/2016 [Lettre de Rexecode]Proche de 57%, le poids de la dépense publique en France est le plus élevé d'Europe avec la Finlande. Ce chiffre résulte pour une petite partie d’un traitement comptable particulier qui une fois corrigé amène la "vraie dépense publique" à 54% du PIB. L’écart avec l’Allemagne est de 10 points de PIB, une moitié sur les dépenses de personnel, l’autre sur les transferts sociaux. Il a pour contrepartie un écart des prélèvements obligatoires de 6 points de PIB et un écart des déficits de 4 points entre les deux pays.
20/10/2016 [Lettre de Rexecode]