30/10/2007
Le chiffre décevant de la croissance française au printemps ne paraît pas devoir se prolonger au troisième trimestre. Un rebond des dépenses de consommation, un redressement des exportations et des commandes industrielles bien orientées suggèrent que la croissance aurait même nettement réaccéléré durant l’été. Le diagnostic de la conjoncture française au-delà de l’été est en revanche rendu plus ardu par les fortes divergences d’appréciation du mouvement conjoncturel que révèlent les enquêtes. Ces divergences s’opèrent sur fond de montée des menaces à court terme sur l’activité : appréciation de l’euro, risques d’accélération de l’inflation, amorce d’un durcissement des conditions du crédit.