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Panorama des marchés financiers

13/07/2007

Les marchés d'actions ont poursuivi sur l'ensemble du premier semestre leur mouvement de hausse entamé dès le printemps 2003. Ils profitent d'une conjoncture mondiale qui demeure dynamique malgré le ralentissement de l'économie américaine et d'une liquidité mondiale de plus en plus abondante. Ce sont les places des pays émergents qui ont le plus monté et ce sont les secteurs les plus corrélés au cycle de l'activité mondiale qui réalisent les meilleures performances.

Depuis la mi-mai, on constate cependant un changement de régime. Le mouvement de hausse des cours est interrompu et les marchés consolident, cherchant un second souffle ou une nouvelle orientation. Les opérateurs s'interrogent sur le «risque taux» alors que l'orientation des politiques monétaires demeure au resserrement pratiquement partout dans le monde et que l'heure de la détente aux Etats-Unis n'est pas encore venue. Leurs interrogations sont d'autant plus fortes que les prix en dollar des produits de base, surtout des produits énergétiques , continuent de grimper et viennent éroder à nouveau le pouvoir d'achat du consommateur . Ils s'interrogent aussi sur le « risque changes » alors que l'euro et le sterling inscrivent de nouveaux records et que le yen plonge encore plus dans les abysses . Le désordre sur les marchés de changes s'intensifie de plus en plus, laissant planer des menaces de rupture. Si l'activité dans les pays émergents paraît devoir rester dynamique, le risque d'un affaiblissement durable de la consommation aux Etats-Unis s'accroît. Le Japon peine toujours à sortir de la déflation tandis que la croissance semble perdre de son allant dans la zone euro dont la compétitivité est de plus en plus éprouvée par le renchérissement de la devise.

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