Conjoncture du secteur de la construction et de l'immobilier en France
20/04/2006
Le secteur du bâtiment et des travaux publics a été une fois de plus l'élément dynamique de l'économie française en 2005 . Dans une économie qui a progressé de 1, 5% en volume, la FBCF en construction a augmenté de 2,8 %. L'ensemble des agents économiques ont contribué à la croissance du secteur.
Les ménages ont continué de beaucoup investir dans la pierre. La FBCF des ménages en construction qui représente plus de 40% de l'investissement total en bâtiments et travaux publics a accéléré à 3,7 % en 2005, contre 2,9% en 2004. L'élément nouveau est l'arrêt du recul de l' investissement des entreprises en construction . Celui-ci a même augmenté de 1,8 % entre 2004 et 2005. Quant aux administrations publiques, elles ont continué d'investir à un rythme légèrement moins rapide qu'en 2004 (+2,5 % en 2005 après 3,2 % en 2004). Les indicateurs conjoncturels disponibles à la mi-avril témoignent de la bonne santé persistante du secteur mais l'orientation reste incertaine dans un avenir plus lointain. Le solde des opinions sur les carnets de commandes des entreprises du bâtiment se situe au niveau élevé, garantissant 6 ,3 mois d'emploi à temps plein des effectifs. Toutefois, le solde des opinions des entrepreneurs sur l'activité prévue a reculé au mois de mars après avoir connu 5 mois de stagnation à un niveau très élevé.Le dynamisme exceptionnel de l'activité de la construction en France tient essentiellement à la forte progression du logement neuf . Le nombre de mises en chantier a atteint un niveau record en 2005 (407 000 maisons et appartements mis en chantier). En outre, les permis de construire inscrivent chaque mois un nouveau record (511 000 en rythme annualisé au mois de février). Les perspectives pour le secteur de la construction pour l'année 2006 sont bonnes. Au -delà beaucoup va dépendre de l'évolution des prix et des taux d'intérêt.
