Conjoncture du secteur de la construction et de l'immobilier en France
- octobre 2003
08/10/2003
Malgré un environnement macroéconomique français peu favorable et empreint d'incertitudes, l'activité dans le secteur de la construction continue à bien résister.
Les derniers indicateurs conjoncturels témoignent d'une activité qui se tient assez bien, mieux orientée dans le secteur du gros œuvre que dans celui du second œuvre. Malgré un léger effritement, les carnets de commandes demeurent bien garnis. Enfin, les enquêtes d'opinions suggèrent que les perspectives s'amélioreraient dans les trois prochains mois, grâce au secteur de la construction neuve. La construction résidentielle qui a tiré son épingle du jeu depuis le début de l'année resterait bien orientée comme en témoignent à la fois le rebond des mises en chantier de logements et le niveau élevé des permis de construire. Même si la hausse des prix a ralenti, le marché de l'immobilier résidentiel fait toujours preuve de vigueur, les délais d'écoulement des stocks continuant de diminuer en liaison avec des mises en ventes et des ventes qui s 'accélèrent. La demande de logements neufs demeure soutenue ; il est vrai que les conditions de financement restent et devraient demeurer avantageuses allégeant , toutes choses égales par ailleurs, les contraintes financières pesant sur les ménages. Le marché de la construction non résidentielle reste assez déprimé comme en témoigne le repli des mises en chantier. L'activité ne rebondira pas sans reprise plus « énergique » des autres secteurs de l'économie. L'année passée, les contraintes financières qui pesaient sur les entreprises avaient fortement contribué à geler les décisions d'investissement. Le rétablissement de la situation financière des entreprises paraissant lent à se mettre en œuvre, l'investissement en construction devrait peiner à redémarrer en 2004.
