Les sanctions économiques américaines à visée diplomatique se multiplient depuis quelques années, s’imposant comme une variable de l’équation économique mondiale. Elles peuvent être formulées par une pluralité d’acteurs (présidence, ministères, Congrès, Justice), ce qui les rend imprévisibles. Lorsqu’elles incluent des mesures dites "secondaires", leur impact sur certains pans de l’économie mondiale peut être sérieux. Pour l'heure, les multinationales européennes et même chinoises sont largement démunies face à ce risque.
20/09/2018 [Analyse et diagnostic]La croissance a fortement ralenti en France au 1er trimestre, après une année 2017 d'expansion très rapide. Cette inflexion ne devrait toutefois pas s’intensifier dans les prochains trimestres, le rythme de l’économie française revenant simplement sur une tendance plus soutenable. A l’horizon du 2° semestre 2018, certaines composantes de la demande interne devraient connaître un léger rebond et la croissance annuelle du PIB serait de l’ordre de 1,8%. Un effet de relance lié à la victoire de l’équipe de France en Coupe du monde de football, est quant à lui improbable.
19/07/2018 [Analyse et diagnostic]Impensable il y a quelques années, une hausse des tarifs automobiles américains est désormais probable. La stratégie du D.Trump de résorption du déficit commercial ne peut ignorer un secteur qui représente à un tiers de ce déficit. Le bras de fer engagé par les Etats-Unis pourrait déboucher sur plus de protectionnisme, ou au contraire, sur davantage de commerce si l'Union européenne accepte de réduire significativement ses tarifs, avec à la clé des conséquences économiques bien différentes.
18/07/2018 [Analyse et diagnostic]Le Brent évolue au voisinage de 75 dollars depuis avril, alors qu’il ne dépassait pas 50 dollars il y a un an. C’est avant tout l’offre pétrolière qui dicte l’orientation des cours. La décision prise le 8 mai par D. Trump de rétablir les sanctions américaines contre l’Iran, avec une portée internationale, devrait ancrer les cours pétroliers à des niveaux élevés. Cette hausse ne sera pas indolore pour les économies développées, Europe en tête. Elle contribue déjà à expliquer le ralentissement actuel.
13/07/2018 [Analyse et diagnostic]Quinze ans après son élection à la tête de la Turquie, le bilan économique du président Erdogan est plutôt positif en ce qui concerne la croissance et les finances publiques. Cependant, la conjonction de déséquilibres internes (inflation, crédit), externes (dette en devises, dépréciation du change), et de politiques économiques peu lisibles fait craindre une augmentation du "risque turc". Les évolutions politiques seront déterminantes pour les perspectives économiques du pays.
06/07/2018 [Analyse et diagnostic]