La détente financière observée dans les pays émergents depuis plusieurs mois ne s’explique pas par une amélioration conjoncturelle mais plutôt par son anticipation, elle-même portée par la perspective d’un accord commercial sino-américain et d’un policy mix favorable. Une stabilisation de l’activité paraît plus plausible qu’une réaccélération de la croissance au cours des prochains trimestres.
25/11/2019 [Analyse et diagnostic]Le ralentissement de l'économie française amorcé début 2018 s’est confirmé jusqu’à l’été 2019. La croissance est installée sur un rythme modeste de l’ordre de 1,2% l’an qui devrait peut varier à court terme. Portée par l’investissement depuis plusieurs trimestres, elle reposerait désormais plus sur la consommation des ménages, dont le pouvoir d’achat progresse bien plus rapidement que le PIB. Les points de vigilance portent sur l’ampleur du ralentissement de l’investissement, l'évolution de l'épargne et la fuite à l'importation.
21/11/2019 [Analyse et diagnostic]Trois facteurs expliquent le fléchissement du commerce extérieur asiatique depuis 2018: la montée des tensions commerciales sino-américaines, le retournement du cycle électronique, la baisse de la demande mondiale que le commerce régional n’a pu compenser. Une réorientation géographique des échanges semble s’opérer. Deux pays, le Vietnam et Taïwan, apparaissent comme les premiers bénéficiaires des effets de "trade diversion" consécutifs aux tensions commerciales.
11/10/2019 [Analyse et diagnostic]Confrontée à une récession industrielle qui menace de contaminer les activités non manufacturières, l’économie allemande a affiché la croissance la plus faible de la zone euro au 2e trimestre 2019 (-0,3 % l’an). Plusieurs facteurs indiquent que ce ralentissement se prolongera, parmi lesquels la surexposition devenue défavorable à l’automobile, la configuration accentuée de fin de cycle, les taux d’intérêt négatifs néfastes en l’absence de stimulation budgétaire, ou encore le déclin démographique.
07/10/2019 [Analyse et diagnostic]En France, la croissance reste tirée par la demande intérieure. Les soutiens budgétaires au pouvoir d’achat des ménages, renforcés par le dynamisme de l’emploi et une inflation modérée, se traduiront par une hausse progressive de la consommation à horizon 2020. Le taux d’épargne pourrait toutefois rester durablement élevé. La croissance à moyen terme dépendra de la capacité de l’appareil productif à satisfaire la demande, ce qui exige un effort soutenu d’investissement des entreprises.
22/08/2019 [Analyse et diagnostic]