Le premier semestre 2010 se présentait sous des auspices favorables avec de bons résultats d’enquête et des taux de croissance de l’économie mondiale au-dessus de la moyenne du passé. Les dernières enquêtes montrent une inflexion probable de la croissance. Celle-ci reste modérée Nous interprétons les signes de ralentissement de la croissance mondiale comme la fin du rebond consécutif à la récession et l’entrée de l’économie mondiale dans une période de « convalescence ». Nous maintenons ainsi le scénario macroéconomique défendu depuis plusieurs trimestres.
16/09/2010 [Perspectives économiques]Nous interprétons les signes de ralentissement de la croissance mondiale apparus durant l’été comme la fin du rebond consécutif à la récession et l’entrée de l’économie mondiale dans une période de « convalescence ». Nous maintenons le scénario macroéconomique défendu depuis plusieurs trimestres ( voir la Lettre du 1er septembre ).
La croissance mondiale sera un peu plus faible en 2011 (3,7 %) qu’en 2010 (4,4 %), sans rechuter. Sa composition se transformera aux Etats-Unis et en Europe. Les soutiens de l’activité (mouvements de stocks, politique budgétaire) qui ont joué fin 2009 et début 2010 s’atténueront. Ils seront remplacés par le redressement graduel de l’investissement des entreprises et des ménages puis de la consommation.
15/09/2010 [Lettre de Rexecode]Une forte récession laisse des traces durables. Ce sera encore le cas après la dernière récession. Il faut avoir à l’esprit cette observation pour interpréter les informations conjoncturelles publiées au cours de l’été. Le premier semestre se présentait sous des auspices favorables avec de bons résultats d’enquête et des taux de croissance au-dessus de la moyenne du passé. L’été a déçu. Les dernières enquêtes montrent une inflexion probable de la croissance. Nous n’interprétons pas les données récentes comme l’amorce d’une rechute mais comme un moment dans une lente reconstitution des mécanismes de croissance.
01/09/2010 [Lettre de Rexecode]