La question des flux migratoires en provenance du continent africain et à destination des pays européens est fort probablement appelée à prendre de plus en plus d’importance. Cette question se pose à l’ensemble des pays de l’Union européenne, notamment des pays les plus riches situés à l’Ouest
27/09/2006 [Lettre de Rexecode]
Entre le deuxième trimestre 2005 et le deuxième trimestre 2006, le coût horaire de la main d’œuvre en France dans l’ensemble de l’économie hors services non marchands a augmenté de 3,5 %. La hausse du salaire direct est estimée à 3,7 % et celle des charges annexes aux salaires à 3,1 %. La progression du coût horaire de la main d’œuvre en France a encore été nettement plus rapide qu’en moyenne dans la zone euro où celle-ci ne dépasse pas 2,4 % et même qu’en moyenne dans l’ensemble de l’Union euro-péenne à 25 où celle-ci est ressortie à 3,1 %.
Le coût salarial horaire en France consolide sa supériorité relativement au coût moyen dans la zone euro (un peu plus de 12 %). Il dépasse de plus en plus le coût horaire de la main d’œuvre en Allemagne qui n’a augmenté que de 0,7 % sur les quatre derniers tri-mestres connus. La cherté relative du coût de la main d’œuvre en France pèse, toutes choses égales par ailleurs, sur la compétitivité-coût de l’appareil productif, poussant les entreprises à accentuer les gains de productivité au détriment de l’emploi
Le système français de Sécurité sociale a été construit il y a environ un demi-siècle plutôt dans une logique d’assurance professionnelle autour de quatre risques : maladie, famille, chômage, accidents du travail. Les risques de chômage ou la vieillesse n’étaient pas à l’époque les premières des priorités
28/06/2006 [Lettre de Rexecode]L’économie mondiale est en forte croissance depuis plusieurs années et elle le restait encore récemment. Cette croissance semble vertueuse puisqu’elle se généralise à de nouveaux pays et n’a déclenché au stade actuel ni tension sur le marché du travail, ni dérive inflationniste significative
15/06/2006 [Lettre de Rexecode]La croissance européenne se raffermit lentement. Si les dépenses des entreprises peinent à accélérer (déstockage et faible progression des dépenses d’investissement), les exportations et la consommation privée repartent vivement à la hausse. Les perspectives pour le deuxième trimestre restent encourageantes. Au-delà, la croissance européenne sera dépendante de son aptitude à faire redémarrer les revenus primaires à moins de continuer à s’appuyer sur un endettement vivement croissant mais qui va en se renchérissant
02/06/2006 [Points d’actualité]