Fond spécial, surveillance budgétaire bienveillante...: les annonces européennes sont-elles à même d'atténuer l'impact économique de la propagation du COVID-19 ? Un fond de 25 Mds€ équivaut à 0,2/0,3 points du PIB de la zone euro, c'est peu pour une relance budgétaire mais pour l'heure l'objectif est d'éviter les dommages irreversibles, surtout, la disparition des entreprises les plus touchées. Une relance aujourd'hui n'a pas de sens car la capacité à produire peut être contrainte, elle en aura quand la crise sanitaire sera passée.
11/03/2020 [Rexecode dans les médias]Depuis mi-2018, la zone euro ne génère plus de gains de productivité par tête (contrairement aux Etats-Unis). Un tel écrasement des gains de productivité est en fait un phénomène typique des retournements conjoncturels, lié à un ajustement retardé du facteur travail au ralentissement de l’activité. L’écrasement actuel renvoie plus particulièrement aux difficultés récentes de l’industrie hors construction.
03/03/2020 [Lettre de Rexecode]La demande automobile européenne reste en berne longtemps après le passage aux normes WLTP. Mais il y a pire côté offre avec une dégringolade de l’indice de la production industrielle de véhicules à moteur. Cette dégradation plus forte de l’offre automobile par rapport à celle de la demande traduit une détérioration de la balance commerciale automobile européenne.
07/01/2020 [Lettre de Rexecode]