D.Trump a signé le 27 mars la loi CARES (Coronavirus Aid, Relief and Economic Security) visant à limiter l’impact économique de l’épidémie et des mesures de confinement. Constitué d'opérations de rachat de la Fed, d'aides aux entreprises, aux ménages, aux hôpitaux et aux collectivités, ce plan s'élève à 2.300 Md$, soit environ 10% du PIB américain.
02/04/2020 [Lettre de Rexecode]La faible progression des résultats d’exploitation des entreprises en 2019 devrait se prolonger en 2020, tout comme la déformation du partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires à l'oeuvre depuis 5 ans aux Etats-Unis et plus récemment en zone euro. A l'inverse, l'effet favorable de la baisse des impôts aux Etats-Unis et de celle des frais financiers en zone euro sera moins sensible. En encadré : les entreprises zombies.
12/02/2020 [Analyse et diagnostic]Après deux années de tensions commerciales et d’incertitudes, la Phase I de l’accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis apporte une trêve certes bienvenue mais qui pourrait être de courte durée tant les fondements de l'accord sont peu réalistes. Par ailleurs, les autres partenaires commerciaux de la Chine n’en sortiront pas indemnes. Enfin, sur le plan politique, cet accord affaiblit les instances multilatérales telle que l’OMC, privée de son rôle d’arbitre en cas de litiges.
10/02/2020 [Analyse et diagnostic]Des mouvements marquants se dissimulent sous la croissance d’apparence très équilibrée de l'économie américaine en 2019. D'abord, le déficit des administrations publiques a atteint un niveau inédit (7% du PIB) à ce moment du cycle économique où se ferme l’écart entre le PIB et le PIB potentiel. Ensuite, l’assouplissement monétaire et la stimulation budgétaire par la baisse d’impôt n'ont pas permis de relancer durablement l’investissement productif.
05/02/2020 [Lettre de Rexecode]La croissance américaine confirme son atterrissage en fin d’année 2019 (2,1% l’an). Pour le troisième trimestre consécutif, elle est très proche de l’estimation consensuelle de son rythme potentiel. A ce stade du cycle, le déficit public qui se creuse encore est d'une ampleur inédite. Au 4e trimestre, les ménages ont soutenu la demande interne, désormais moins comme consommateurs qu’investisseurs dans de nouveaux logements. L’investissement productif confirme en revanche son érosion.
30/01/2020 [Points d’actualité]