La croissance américaine (2,1% l’an au 2e trimestre) repose sur le moteur de la consommation des ménages, secondé par celui des dépenses publiques. Elle est freinée par le recul des exportations et plus encore par celui de l’investissement (logement et productif). La révision des estimations des comptes des ménages et des sociétés confirme ce constat. La baisse de la part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée, patente durant les années 2000, est maintenant franchement inversée.
19/08/2019 [Points d’actualité]L'économie américaine est en expansion depuis dix ans. Ce cycle d'une longueur exceptionnelle peut-il encore durer ou bien les Etats-Unis sont-ils sur le point de basculer vers une récession? Denis Ferrand établit, en compagnie d'Anton Brender (Candriam ) et Jean-Pierre Boris (Rfi), le bilan de santé complet de l'économie américaine et examine ses perspectives de croissance à court terme.
05/07/2019 [Rexecode dans les médias]Plus que l’inversion de la pente de la courbe des taux d’intérêt, l’évolution du rapport des charges d’intérêt aux marges nettes d’exploitation des sociétés non financières s’est révélée être par le passé un indicateur précieux pour anticiper les récessions aux Etats-Unis. Il est pour l'heure stable à un niveau bas, ce qui écarte a priori le risque de récession. Il pourrait cependant se dégrader, moins en raison de l’évolution de la charge de la dette que de celle des résultats des entreprises.
02/07/2019 [Lettre de Rexecode]Plus que des doutes sur la croissance, l'envolée de la dette des entreprises peut expliquer le changement de stratégie monétaire américaine. Rapportée aux résultats d'exploitation, la charge de cette dette baisse encore, mais sa qualité pose question. Les entreprises à faible niveau de notation ont vivement accru leur recours au crédit (leveraged loans) en vue notamment d'opérations de rachat d'entreprises en LBO. Ces dernières s'effectuent à des prix très élevés qui interrogent sur leur rentabilité.
18/06/2019 [Rexecode dans les médias]L'augmentation des droits de douane est devenu l’arme économique favorite du gouvernement américain, principalement contre la Chine. Nous avons estimé l'impact du conflit sino-américain, en l'état, à 0,2 à 0,3 point de PIB pour les Etats-Unis et à 0,5 point pour la Chine. Dans le cas américain, cet impact se propage par les effets prix qui amputent le pouvoir d’achat de l’économie et par la baisse des exportations vers la Chine. Ces estimations ne tiennent pas compte de l’incertitude croissante entourant les choix de localisation des investissements.
04/06/2019 [Lettre de Rexecode]