L’économie mondiale est en forte croissance depuis plusieurs années et elle le restait encore récemment. Cette croissance semble vertueuse puisqu’elle se généralise à de nouveaux pays et n’a déclenché au stade actuel ni tension sur le marché du travail, ni dérive inflationniste significative
15/06/2006 [Lettre de Rexecode]Après une correction sévère qui a pris des allures de krach sur certaines places des pays émergents, n’épargnant ni certains marchés de produits de base, ni certaines devises, les marchés d’actions restent à la peine. Pourtant aucun indicateur conjoncturel publié ces derniers jours n’annonce un risque de rupture de la croissance mondiale à horizon visible
31/05/2006 [Lettre de Rexecode]
L’estimation de la croissance américaine au premier trimestre a été révisée en hausse. Elle ressort désormais à 5,3 % l’an au lieu de 4,8 %. Simultanément, les comptables nationaux ont confirmé leur estimation de la hausse des prix du PIB au rythme élevé de 3,3 % l’an qui contribue à expliquer une nouvelle augmentation du taux de marge des sociétés non financières qui se rapproche de son record historique.
Par ailleurs, le déficit public s’est à nouveau réduit tandis que les ménages ont continué à puiser de plus en plus dans leur épargne. A l’examen de ces comptes, il apparaît de plus en plus probable que la Fed n’en a pas fini avec le processus de resserrement monétaire. Celui-ci devrait se poursuivre même si les plus récents indicateurs confirment une modération de la consommation des ménages et l’inflexion du marché immobilier
Plusieurs indicateurs témoignent d’un net rebond de l’activité dans la zone euro. La plupart des secteurs y participent, les deux secteurs moteurs étant la construction et depuis peu l’industrie, tirée par la forte croissance mondiale
10/05/2006 [Lettre de Rexecode]
La croissance a été forte au premier trimestre 2006 en ressortant à 4,8 % l’an. Simultanément, la hausse des prix du PIB est restée vive en s’opérant au rythme de 3,3 % l’an. Aussi comprend-on à l’annonce de ces résultats que les taux d’intérêt à long terme se soient encore tendus, passant au-dessus de la barre des 5,1 % pour les obligations à dix ans du Trésor américain.
Les résultats de l’enquête d’avri lauprès des directeurs d’achat dans les secteurs manufacturiers et non manufacturiers montrent que la croissance n’a pas faibli au début du second trimestre et qu’elle se poursuit à un rythme supérieur à la tendance longue. Ceci n’empêche pas le change du dollar de continuer à s’affaisser